Le think tank sera animé par Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
- Introduction par Véronique Torner d’alter way et Alain Voiment de Société Générale
- Libre et Open Source : pratiques et perceptions" par Véronique Sanguinetti, Enseignante chercheuse à l’IAE
- "Point d’étape de la road map de l’Etat avec la DINSIC "par Henri Verdier de la DINSIC
- Table ronde « Open Source et sécurité » avec le Vice-Amiral d’Escadre Arnaud Coustillière du Ministère des Armées, Jean-Philippe Gaulier de Digital Security/OSSIR, Jean-Claude Laroche d’enedis et Vincent Strubel de l’ANSSI
- "Une stratégie Open Source pour répondre à la transformation d’une grande banque " par Alain Voiment de Société Générale
- "Retour d’expérience de Pôle Emploi sur DevOps " par Hubert Déchelette de Pôle Emploi
- Table ronde : " Open Source alternative aux éditeurs propriétaires " avec Noël Cavaliere - PSA Groupe/ CRIP et Stéphane Rousseau d’ Eiffage/CIGREF
- " Ethique et Open Source " par Claude Kirchner de l’INRIA
L’Open CIO Summit se déroulera à la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris - Île-de-France. L’accès se fait au 27 avenue de Friedland - 75008 Paris.
Comment accéder à la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris - Île-de-France ?
- EN MÉTRO
- Station Georges V (ligne 1)
- EN BUS
- Bus 52 ( Balzac)

Noël Cavaliere
Diplômé de l’Université Pierre et Marie Curie de Paris, après un parcours complet dans les différents métiers de la DSI du Groupe PSA (développement, méthodes, infrastructure), Noël CAVALIERE est aujourd’hui le Chief Technical Architect IT du Groupe.
A ce titre il est chargé d’élaborer la stratégie technique IT du Groupe et d’assurer sa mise en œuvre opérationnelle en pilotant son déploiement. Il est également responsable de l’infrastructure et de l’expertise pour le Data Management : bases de données, Big Data, Data Science, Business Intelligence.
Pour le domaine de l’architecture IT, Noël CAVALIERE a le titre de Maitre-Expert, niveau d’expertise le plus élevé dans le référentiel des carrières techniques du Groupe PSA.
Au-delà de PSA, Noël CAVALIERE est VP du CRIP (Club des Responsables Infrastructure et Production) et VP de l’Open CIO Summit, un Think Tank dédié aux perspectives offertes par l’Open Source sur la gouvernance des systèmes d’information.

Arnaud Coustillière
Le vice-amiral d’escadre Arnaud Coustillière est né à Toulon le 3 novembre 1960, sa carrière s’est essentiellement partagée entre des embarquements et commandements opérationnels sur des navires de combat et des postes de responsabilités en administration centrale, avec une spécialisation plus particulière pour les télécommunications, la cyber défense, et la transformation. Le 1er septembre 2017, il est nommé directeur général des systèmes d’information et de communication du ministère des Armées, et élevé au rang et appellation de vice-amiral d’escadre ; il est en particulier chargé d’orchestrer la transformation numérique du ministère. Il avait été nommé officier général à la cyberdéfense le 1er juillet 2011. Placé sous la double tutelle du chef d’état-major des armées et du chef de cabinet militaire du ministre, il était responsable de la montée en puissance de la cyberdéfense du ministère et de sa conduite opérationnelle. Depuis janvier 2017, il exerçait les fonctions de Commandant de la cyberdéfense et disposait de l’état-major « COMCYBER » nouvellement créé. A l’état-major des armées depuis l’été 2008, il a été en poste d’officier de cohérence opérationnelle des armées en charge de la transformation du domaine des télécommunications et de la cyberdéfense. En 2006, il avait été nommé directeur des systèmes d’information de la marine dans un contexte de profonde réorganisation et mutualisation des systèmes d’information du ministère. Issu de la promotion 1981 de l’Ecole Navale, il a été embarqué sur de nombreux bâtiments de combat et déployés en zones de crises, principalement en Méditerranée et dans le nord de l’Océan Indien. Il a exercé le commandement de la frégate lance-missiles « Duquesne », des avisos « Commandant Bouan » et « d’Estienne d’Orves » ainsi que du bâtiment-école « Chacal ». Le vice-amiral d’escadre Arnaud Coustillière est officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, et commandeur de l’ordre de la Croix de l’Aigle de la république d’Estonie.

Hubert Déchelette
Hubert Déchelette est actuellement Directeur des référentiels, outils communs et du support au développement à la DSI de Pôle Emploi. Depuis plus de 15 dans cette société, il a occupé des postes en lien avec l’architecture d’entreprise, technique et middleware, et a été directeur de l’ingénierie technique. Il participe aujourd’hui à la transformation Agile de la DSI (SAFE) et à la mise en place des principes DevOps. Fortement impliqué dans les évolutions technologiques et d’organisation du SI, il est un des sponsors de l’Open Source à la DSI. Mais comment associer le modèle économique des solutions Open Source avec le fonctionnement des marchés publics ?

Jean-Philippe Gaulier
Actuellement Directeur de l’Innovation chez Digital Security, Jean-Philippe Gaulier est lauréat du grand prix du RSSI des assises 2017 en tant que Responsable de la Sécurité du Système d’Information à la DSI Groupe d’Orange. Il est entré dans le groupe Orange via Orange Business Services où il a occupé des postes de Directeur Technique de Programme internationaux, de sous-direction de service informatique ou encore de responsable Sécurité et Infrastructure. Parallèlement à cela, il est fondateur de Keep In, Président de l’OSSIR, ancien membre du Comité d’Organisation du SSTIC et publie régulièrement dans des revues techniques telles que MISC ou Linux Magazine. Il a été directeur de l’école ouverte francophone pendant six ans et donne régulièrement des conférences sur la sécurité ou le logiciel libre.

Claude Kirchner
Claude Kirchner est directeur de recherche émérite d’Inria, l’institut national français de recherche en sciences et technologies du numérique, dont il a été directeur scientifique de 2010 à 2014. Ses intérêts et contributions scientifiques portent sur les fondements logique et sémantique pour la conception et la mise en oeuvre de systèmes sûrs et sécures.
A partir de 1992 il a créé et dirigé sur ces thèmes une équipe-projet d’Inria à Nancy puis dirigé de 2007 à 2010 le centre de recherche Inria Bordeaux - Sud-Ouest. Il a été lauréat avec l’équipe Eureca de la médaille d’argent du CNRS en 1987 et lauréat du grand prix de l’Académie des Sciences 2002 au titre de la fondation culturelle Franco-Taiwanaise. Il a présidé de 2003 à 2008 les conseils scientifique et d’évaluation des programmes du ministère puis de l’ANR en sécurité informatique.
Claude Kirchner est président du COERLE, comité opérationnel d’évaluation des risques légaux et d’éthique d’Inria et membre de la CERNA, commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences du numérique de l’alliance Allistene. Il est également membre du comité de prospective de la CNIL. Après l’avoir présidé, il est actuellement membre du comité de pilotage du CCSD, Centre pour la Communication Scientifique Directe qui est en charge de l’archive ouverte nationale HAL et de la mise en oeuvre de services tel qu’épisciences.org. Il co-préside l’initiative franco-japonaise de coopération en cybersécurité ainsi que le groupe de travail sur la cybersécurité de l’Alliance Allistene.
« Avec l’accélération de la transformation digitale du groupe Société Générale, nous repensons fondamentalement notre façon de consommer des technologies pour mieux servir nos clients.
Les enjeux d’agilité et d’innovation sont au cœur de la stratégie IT du Groupe Société Générale qui tend vers un système d’information toujours plus « digital ready ».
Nous accompagnons les métiers de la banque sur les nouvelles façons de concevoir les applications (approche microservice et API) tout en utilisant des plateformes et de nouveaux services IT (cloud, container, ou « Platform As a service »).
Nous accompagnons également nos équipes dans cette transformation technologique via l’acquisition d‘expertises nouvelles.
L’écosystème Open Source nous fournit un des leviers pour répondre à ces enjeux et développer notre attractivité.
Comment transformer l’infrastructure pour en faire un partenaire stratégique des métiers à la fois fournisseur de technologies, pourvoyeur d’innovation et capable de travailler en mode plus agile ?
Comment engager tout un groupe comme Société Générale dans une transformation aussi structurante que l’Open Source ?
Je suis très heureux de partager l’expérience d’un grand groupe comme Société Générale, une entreprise Tech qui se transforme en continu, lors de l’édition 2017 de l’Open CIO Summit ».

La vision des DSI aujourd’hui, leur mission, est d’être des boosters des objectifs business de leurs entreprises. Elles sont au cœur de la transformation digitale de celles-ci.
Elles doivent d’abord montrer et proposer aux métiers ce que la technologie sait faire et peut faire pour eux, pour booster leur performance.
Ensuite, à partir des cas d’usage qu’ils connaissent, ou qu’ils imaginent en voyant les possibilités offertes par la technologie, ou même dont ils rêvent, elles doivent rapidement valider puis mettre en œuvre les solutions IT sur les premiers besoins, les premières priorités business. Transformer, et transformer vite.
Il faut ensuite déployer rapidement, dans un environnement de plus en plus ouvert et mondial, avec des exigences de disponibilité et de sécurité accrues, et ceci tout en continuant à enrichir les applications par cycles successifs.
Les mots-clés sont innovation, time-to-market, agilité, performance économique.
Pour mettre en œuvre cette vision de l’IT au service du business, les DSI construisent un paysage de systèmes d’information basé sur quelques grandes briques d’architecture parmi lesquelles :
- L’IoT
- La data au centre
- L’intelligence artificielle pour exploiter et valoriser la donnée
- Le Cloud et la richesse de son offre
- L’hybridation entre Cloud privé et Cloud public
- Les micro services
- Des SI ouverts et communicants grâce aux API
- Des développements agiles
- Des mises en production rapides et fréquentes
- Une automatisation maximum des process de développement, de test et de déploiement
Au cœur de paysage, l’Open Source avec des solutions nombreuses et matures fait totalement partie de la stratégie technique des entreprises, au-delà de la simple recherche du TCO.
Il fournit des réponses, dont plusieurs s’imposent comme des standards, dans tous les domaines : le Cloud (Openstack), les bases de données (PostgreSQL, …), les solutions d’intégration ETL et ESB, les langages (Python, …), les outils de l’ingénierie de développement, les containers (Docker), les outils d’automatisation (Ansible, …), le log processing (Elastic, …), etc.
L’Open Source apporte aussi sa culture d’ouverture et de travail collaboratif. Dans cet esprit, un certain nombre d’entreprises envisagent ou commencent pratiquer le co-développement : elles mettent en commun leurs moyens pour développer ensemble des solutions d’intérêt général, souvent basées sur des solutions Open Source ou reversées dans le domaine Open Source.
Bien entendu la motivation qui la première a amené les entreprises vers l’Open Source demeure plus que jamais : la recherche de la performance économique.
L’Open Source contribue toujours à réduire la facture logicielle, objectif pour lequel il s’est imposé comme la solution évidente.
Au-delà, on voit maintenant l’Open Source s’attaquer à des bastions importants de solutions propriétaires – bases de données par exemple – pour réduire la facture bien sûr mais aussi pour réduire la dépendance vis-à-vis des éditeurs et également d’une certaine façon pour contribuer à réduire la dette technologique.
L’Open Source, nous le voyons, est clairement au cœur de la transformation digitale des entreprises dont il est un des leviers et au centre de la stratégie de l’IT.
A ce titre, le partage d’expérience des entreprises engagées dans cette transformation en s’appuyant sur les technologies Open Source, qui est la raison d’être de notre Open CIO Summit, est plus que jamais riche, utile et fécond !

Jean-Claude Laroche
Ingénieur de formation, spécialisé dans la conduite des grands projets à dominante informatique, Jean-Claude Laroche a intégré EDF en 1993, entreprise au sein de laquelle il a exercé différentes responsabilités dans les équipes d’ingénierie du système électrique et les services d’études économiques.
Il devient en 2008 Directeur des Systèmes d’Information et DRH de la Direction gérant l’équilibre production-consommation d’EDF, puis il est nommé en 2014 Directeur des Systèmes d’Information du Groupe EDF.
En 2017, il rejoint Enedis en tant que Directeur des Systèmes d’Information, à l’heure du déploiement de Linky et du développement des smartgrids.
Il est également administrateur du CIGREF et Président de son Cercle cybersécurité.

Bertrand Lemaire
Bertrand Lemaire est, plus de quinze ans, journaliste spécialisé dans l’informatique sous un angle de l’usage, d’abord sur Le Monde Informatique puis sur CIO France. Il est aujourd’hui rédacteur en chef de CIO France.
Il s’intéresse surtout aux modifications d’organisation et aux transformations sociétales liées aux nouvelles technologies et au management des projets de systèmes d’information.
Diplômé de l’Institut d’Administration des Entreprises de Lille, il a débuté sa carrière dans l’implémentation d’outils de gestion, avec paramétrage en fonction des impératifs métiers spécifiques à chaque projet, et formation des personnels concernés.
Il co-organise et anime régulièrement des évènements professionnels.

Véronique Sanguinetti
Véronique Sanguinetti enseigne le management de l’innovation et l’éthique des affaires à l’Université de Valenciennes depuis 2012.
Elle est également chercheuse au Centre de Recherche Magellan de Lyon.
Ses recherches portent sur les facteurs clés de succès de l’adoption par des entreprises de processus de développement inspirés du monde du libre et de l’open-source.
Elle est venue à ce sujet en s’intéressant aux techniques qui favorisent l’innovation et aux différentes formes de résistance dans les institutions. Sur un plan plus personnel, ce sujet s’est imposé à elle en écoutant d’un coté ses adolescents passionnés de Libre et Open source et de l’autre son mari acteur au sein de projets d’innovations dans des entreprises industrielles traditionnelles.
Interpellée par le décalage entre les deux approches, elle a décidé de creuser la question, non pas pour savoir qui avait raison, mais surtout pour comprendre comment les entreprises peuvent tirer le meilleur parti de ce mélange pour accomplir l’objectif commun d’innover, tout en préservant la qualité, la stabilité et la rapidité.

Vincent Strubel
Vincent Strubel est ingénieur en chef des Mines. Son parcours professionnel s’est entièrement déroulé à l’ANSSI. Il a occupé les fonctions d’ingénieur R&D à partir de 2005, avant d’être nommé chef de bureau en 2009, à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes sur des activités de recherche et de prototypage dans un domaine technique pointu.
À partir de 2012, en qualité de chef de division, il poursuit cette activité dans un domaine plus large, avec une cinquantaine de collaborateurs. Il exerce la fonction de sous-directeur depuis octobre 2014.

Henri Verdier
Ancien élève de l’École normale supérieure, Henri Verdier fut le fondateur et le directeur général de la société Odile Jacob Multimédia. En 2007, il rejoint Lagardère Active comme directeur chargé de l’innovation. En 2009, il rejoint l’Institut Télécom comme directeur de la prospective, chargé de la création du Think Tank « Futur numérique » (Fondation-telecom). Il est ensuite cofondateur, avec Jean-Michel Lasry, Pierre-Louis Lions et Olivier Guéant, de la société MFG-Labs, qu’il quitte en 2012, et qui est acquise par Havas Media en mai 2013.
Membre fondateur du pôle de compétitivité Cap Digital, il en exerça la vice-présidence de 2006 à 2008, avant d’en être élu président du Conseil d’administration de 2008 à janvier 2013.
Il dirige, dès janvier 2013, Etalab, mission chargée de l’ouverture des données publiques sous l’autorité du Premier ministre. Sous sa direction, Etalab développe une nouvelle version, inaugurée le 18 décembre 2013, du portail d’open data français « data.gouv.fr », qui héberge de nombreuses données publiques et qui est le premier portail d’open data au monde à accueillir les données et les réutilisations des citoyens.
Henri Verdier est aussi membre du conseil scientifique de l’Institut Mines-Télécom, ainsi que du comité de prospective de l’ARCEP et du comité de prospective de la CNIL.
Le 19 septembre 2014, il est nommé Administrateur Général des Données par le gouvernement Français. Un an plus tard, le 23 septembre 2015, Henri Verdier est nommé, en Conseil des ministres, directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC).

Alain Voiment
Alain Voiment a enseigné les mathématiques avant de rejoindre la banque où il a occupé différents postes de responsables infrastructures à la fois dans la banque de détail et dans la banque d’investissement.
Il a contribué à la création de l’entité Global Technologies Services regroupant toutes les infrastructures de la banque en France et à l’étranger dont il est le responsable adjoint. Alain est aussi sponsor de l’Open Source et de l’innovation technologique pour la banque.
Alain est très actif sur tous le sujets de transformation des infrastructures vers l’agile, l’Open Source et le cloud.
Il est le vice-président « Grand Utilisateur » du comité de programme de l’édition 2017 du Paris Open Source Summit.